France Inter revient sur l’étude japonaise
Bien que certains journalistes s’évertuent encore à reprendre en cœur les conclusions de l’étude japonaise sur l’e-cigarette, on a quand même quelques réactions, rares donc précieuses, qui émettent de sérieux doutes. Non pas sur ses résultats mais tout simplement sur son intérêt. En effet, les scientifiques japonais se sont intéressés à trois produits (cancérigène ou possiblement cancérigène à très haute dose) en occultant complètement le fait que ces produits, sans être totalement anodin, ne sont pas les molécules les plus violentes en termes de santé.
Ce que disent les deux chercheurs invités de la tête au carré, la géniale émission de France Inter, c’est que cette étude n’aurait jamais du trouver un tel écho. Le plus intéressant, c’est qu’ils ne remettent même pas en cause la validité des chiffres mais tout simplement la pertinence d’une étude sur ces molécules qui sont sans commune mesure avec l’impact des goudrons, du monoxyde de carbone sur l’organisme. Les scientifiques expliquent qu’évidement d’autres études suivront mais dans l’immédiat, « il vaut mieux ne rien prendre que de vapoter mais il vaut mieux vapoter que fumer ».
Un des deux scientifiques semble aussi avoir mis le doigt sur une des raisons pour lesquelles l’e-cigarette est accueillie avec tant de méfiance. Elle est arrivée de nulle part et pas du tout du milieu médical. Et il y aurait une énorme frustration à ne pas être à l’origine de cette invention. On a tout simplement l’impression à l’entendre que ce n’est même pas une question de gros sous mais tout simplement d’égo ! Il faut bien admettre que la réponse du milieu médical, du patch, des gommes, ce n’est pas toujours la réussite à 100%. La cigarette électronique, ce n’est pas non plus la même certitude mais on constate tout de même à travers toutes les études qu’il y a au moins une baisse de la consommation de tabac traditionnel grâce à elle pour une grande majorité des gens. On vous en parlait ici.
Le cœur de l’émission ne porte pas sur la vape ; ce qui vous intéresse commence à environ deux minutes et ça cause de l’étude japonaise durant 10 minutes. Pour l’écouter, allez dans les archives : c’est l’émission du 2 décembre. Ou cliquez simplement ici.