Fogger V4 Test
Comme je le disais récemment à l’occasion du test du Fury S, entrer dans le monde du reconstructible est un grand pas vers l’inconnu. On ne sait pas si on va réaliser des montages propres ou se rater à chaque fois et même si ça reste moins cher que la clope, ça demande un peu d’investissement personnel, en temps et en argent. Pour cette raison, on n’a pas spécialement envie de claquer le PIB de l’Angleterre, du moins au début. Si le fric et votre manque de confiance en vous ont toujours été un frein à ce plongeon, le Fogger V4 est totalement pour vous.
Bon, tout d’abord, il existe en deux coloris. Alors pour ce test, j’ai la version Black. En termes d’esthétisme, pensez tout d’abord à vos différents mods en amont parce que c’est quelque chose dont je me suis aperçu lors de ce test, le noir dans la vape, ça ne va pas sur tout, contrairement aux vêtements. Je crois même avoir trouvé le pire des mariages avec une pipe SMOK qui est cependant très bien mais qui a du mal à trouver un clearo assorti.

Le Fogger V4 bénéficie d’un prix ultra attractif, il n’est pas franchement plus cher qu’un clearo clé en main où la seule interaction consiste à changer sa résistance. C’est donc un super bon point. Quand on l’examine de près, quand on l’habitude de voir des reconstructibles de haut vol, on comprend la différence des tarifs. Le Fogger V4 n’est pas à proprement parler du grand luxe en termes de finitions. Mais si vous décidez de vous lancer dans le reconstructible, il y a fort à parier que ça ne sera pas votre principale préoccupation. Vous vous direz simplement : « pourvu que j’y arrive ». Et si possible « sans foutre en l’air un flacon de Five Pawns ». Dites-vous que les plus grands artistes des reconstructibles en ont eu plein les doigts à leurs débuts. Rien de dramatique.

Mais c’est là que le Fogger tire son épingle du jeu. C’est à base de Double Coil, ça peut paraitre très complexe de commencer par ça et pourtant, c’est un jeu d’enfant. Avouons-le, quand on commence, le plus rigolo, c’est d’enchainer les coils, de faire des ressorts rigolos. En faire un ou deux, ça n’est pas deux fois plus complexe. Là où le Fogger V4 va vous simplifier la vie, c’est que sa base est jalonnée de quatre renfoncements dans lesquels on va insérer chaque bout des mèches. Du gâteau, même pour du dual. C’est évidemment un peu serré, le débutant aura l’impression d’être un éléphant dans un magasin de footballeurs (ces trucs très chers, fragiles, qui tombent et qui cassent) mais je pense qu’on ne peut rêver mieux pour commencer.

Mais ce qui frappe, c’est la qualité des arômes. Je pense qu’ils sont tous tels que le voudrait les fabricants de liquides. Certes, on trouvera inévitablement mieux mais pour ce prix en entrée de gamme, c’est assez incroyable d’avoir un tel résultat.
Le Fogger V4 conjugue donc prix attractif, simplicité d’utilisation et qualité de la vape, tout ce que l’on attend d’un nouveau matériel. Du coup, on lui pardonne très vite ses petits défauts de finition quand on le regarde à la loupe.
Léo de Urlevan